COIGNET

Patrimoine
L'immeuble de la rue Charles-Michels est un immeuble construit en 1863 par l'ingénieur Coignet qui fait parti des pionniers de l'histoire du béton en France.

Construit à l'image d'un bâtiment de logement de type Haussmannien, le bâtiment est intégralement construit en béton pisé. À l'image des construction en terre pisé, le principe retenu par Coignet est une construction en béton tassé dans des banches par superposition de lits de coulage de 60 cm de hauteur.

Les modénatures décoratives et les faux bossages sont réalisés dans les banches en bois.

L'ensemble présente un intérêt archéologique et historique majeur dans l'histoire des techniques de construction.
L'immeuble de la rue Charles-Michels est un immeuble construit en 1863 par l'ingénieur Coignet qui fait parti des pionniers de l'histoire du béton en France.

Construit à l'image d'un bâtiment de logement de type Haussmannien, le bâtiment est intégralement construit en béton pisé. À l'image des construction en terre pisé, le principe retenu par Coignet est une construction en béton tassé dans des banches par superposition de lits de coulage de 60 cm de hauteur.

Les modénatures décoratives et les faux bossages sont réalisés dans les banches en bois.

L'ensemble présente un intérêt archéologique et historique majeur dans l'histoire des techniques de construction.

Lieu

Saint-Denis (93)

Mission

Mission d'étude patrimoiale et de faisabilité pour la restructuration lourde du premier immeuble béton au monde

Client

Adoma

Coût

N.C.

Maître d'Œuvre

Pierre Marchand Architectes

Agenda

Livré 2010
L'agence a mené deux études pour le compte d'Adoma, la première axée sur l'histoire et la valeur patrimoniale de l'édifice et la seconde sur la réhabilitation en logements de l'édifice.

La seconde étude met en évidence la très forte contrainte de l'édifice construit avec des murs de 60 cm d'épaisseur. Les aménagements intérieurs sont, à quelques éléments près, identiques à ceux d'origine.
La complexité vient de la création d'un ascenseur et de l’encloisonnement des cages d'escalier.

Nos propositions tentent de conserver le caractère historique au bâtiment en ne modifiant que très peu son ossature constructive.

Le projet pose des questions liées aux modes constructifs notamment sur les escaliers qui ne peuvent être réalisés suivant la même technique que celle employée pour les murs de façade.

Les conditions de réalisation de l'étude furent rocambolesques du fait du squat du site. L'agence a même été prise en otage par les occupants lors d'une de nos visites.
L'agence a mené deux études pour le compte d'Adoma, la première axée sur l'histoire et la valeur patrimoniale de l'édifice et la seconde sur la réhabilitation en logements de l'édifice.

La seconde étude met en évidence la très forte contrainte de l'édifice construit avec des murs de 60 cm d'épaisseur. Les aménagements intérieurs sont, à quelques éléments près, identiques à ceux d'origine.
La complexité vient de la création d'un ascenseur et de l’encloisonnement des cages d'escalier.

Nos propositions tentent de conserver le caractère historique au bâtiment en ne modifiant que très peu son ossature constructive.

Le projet pose des questions liées aux modes constructifs notamment sur les escaliers qui ne peuvent être réalisés suivant la même technique que celle employée pour les murs de façade.

Les conditions de réalisation de l'étude furent rocambolesques du fait du squat du site. L'agence a même été prise en otage par les occupants lors d'une de nos visites.
Crédits
Photographies : Pierre Marchand Architectes